Et voilà une fois de plus sur cette superbe grande course.
Marion en rêvait mais aussi Charles Henri. Simon sera donc le 2ème guide.
Le mardi 14 juillet nous voilà donc partis pour monter à Monzino. Ce refuge est vraiment super.
Confort, beau, et surtout très acceuillant. Armando le gardien est guide et connait comme le fond de sa poche toutes les voies.
C'est une mine d'informations.
Le lendemain montée au bivouac Eccles. Toujours sympa de se retrouver dans ce coin le plus reculé du massif. La montée est passée plutôt facilement par rapport à septembre dernier quand nous sommes allés au Freney. Mais les ponts de neige étaient bien mous.
Par contre quelle puanteur autour de Eccles. Je crois que les années passées un hélico venait ramasser les déchets en fin de saison. Manque de budget ou alors oubli ou alors marre que les alpinistes se déresponsabilisent sur le fait de redescendre les déchets, bref c'est vraiment crade. Associé au fait que le refuge marque le poids des années et commence à être en piteux état. Le plancher part en morceaux.
Le lendemain réveil à 2h30 pour départ à 3H. La montée au col Eccles se passe facile dans une neige semi regelée. Le levé du jour nous surprend en haut du passage de 4 qui réveille.
La suite est toute sèche et, sans crampons on se faufile dans les grands couloirs. Nickel sans crampons. Rapide et sécurit.
A 9h nous sommes au sommet. Beau timing. Il ne nous reste plus qu'à nous faufiler dans la horde d'ascensionnistes de la voie normale du Mont Blanc.
L'intégrale de Peuterey depuis Monzino
Les détours et contours pour monter à Eccles
Le bivouac Eccles et le pilier Rouge du Brouillard en arrière plan
L'intérieur du Bivouac
Lever de jour sur le col de Peuterey avec en arrière plan les Jorasses et au loin le Cervin et le Mont Rose
Les grands couloir tous secs
La sortie avant l'arête du Brouillard
Sommet !!! Merci Marion. A début Août pour peut être la traversée des Jorasses !
Coup de gueule :
En passant au refuge du Gouter à la descente, petit coup d'oeil à la pelle mécanique qui a commencé les travaux du nouveau refuge. Quel bordel. Ca me fait hurler cette manie de sur équiper la montagne. Il y a quelques années quand on avait demandé ce que l'on en pensait de reconstruire le refuge du Gouter, j'étais un des rares pour dire que si l'on voulait limiter les débordements sur la voie normale du Mont blanc il fallait raser le Gouter et ne rien reconstruire. Afin de remettre le Mont Blanc à sa juste valeur. Le choix a été autre bien sûr, agrandir, moderniser, apporter du confort mais aussi pourrir un peu plus la montagne, déresponsabiliser les gens !!!! Quelle bêtise